Maxime...
... Ma Fidélité doit s'arrêter là où commence celle des autres...
Contrat social...
On utilise souvent notre fidélité pour ligoter notre partenaire, en mettant dans la balance notre 'sacrifice' et en exigeant le même don de sa part.
C'est du petit commerce.
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Pour ceux qui veulent atteindre des sommets il y a la poly-fidélité ^^ : c'est l'occasion de rencontrer beaucoup plus de personnes intéressantes et enrichissantes.
Se connaitre...
On est faits de chair et d'os, remplis de pulsions contradictoires et dépendantes de tout, même de la méteo. On n'est pas une personne mais plusieurs cohabitant sous une même peau.
Nos envies peuvent changer rapidement, on est rarement maître de nos envies, et de notre humeur.
Alors l'idée d'une constance dans les sentiments tout le long de la journée ou tout le long de l'année relève plus d'un idéal que de la réalité. D'un idéal à appliquer à notre partenaire bien sûr, car pour soi-même on est plus indulgents envers nos faiblesses
Vanité...
Si on accepte notre nature et qu'on accepte celle des autres, si on cesse de tirer vanité du partenaire qu'on a, et de son amour, de son statut social, si on cesse de présenter la personne qu'on aime comme 'sa' partenaire, alors la question se posera moins.
La balance...
La fidélité c'est, aussi, la façon comment on évalue ce qu'on a à perdre par rapport à ce qu'on a à gagner en cédant à nos pulsions. C'est un petit calcul mental et souvent inconscient. Pas très présentable... mais il ne faut pas le dire.
Notre Fidélité et celle des autres...
Notre esprit est très souple et arrive généralement par une gymnastique incroyable à trouver un compromis entre plusieurs envies et volontés contradictoires.
La Nature est bien faite, on finit toujours par se pardonner nos propres infidélités ^^
L'Occasion...
Une phrase célèbre dit que la fidélité n'est somme toute qu'un manque d'occasions
Une tentative pour résoudre nos contradictions consiste à nous priver de toute tentation, nous épargnant ainsi une dure lutte interne.
La Fidélité institutionnelle entre dans cette logique : la tentation sera moindre s'il y a moins de tentateurs et moins de tentatrices en action. L'ordre social est préservé.
Des sociétés entières ont basculé dans cette logique. Mais le résultat final est loin d'être le Paradis.
Un idéal de bonheur...?
J'ai eu une période où j'étais fidèle à une idée. L'idée d'un amour parfait.
La fidélité n'étant que la conséquence logique de cet état d'esprit, et des idées reçues.
C'est un pari perdu d'avance, le pari que les sentiments sont inoxidables et que nos deux désirs ne peuvent pas changer.
Ayant constaté que mes propres sentiments peuvent changer, ce que je croyais impossible, j'ai cessé de croire en cet idéal.
Finalement...
Ma fidélité je la pense maintenant comme la volonté de ne pas faire de mal aux personnes que j'aime. Des fois cette considération prime par rapport à mon propre plaisir, mais avec le temps j'ai appris à être aussi fidèle à moi même !
C'est une fidélité à l'amitié. Ce que je fais de mon corps ne regarde finalement que moi même.
Voilà sous forme de caleïdoscope un peu de ce que je pense de la fidélité. Mais il y aurait tellement à dire...
A vous les studios !