de l'électro-stimulation à l'électro-BDSM

Chers membres,

a divers reprises, au cours de nos échanges de ces derniers mois, tant sur le forum qu’en privé, nous avons évoqué la dimension BDSM de l’ »Electro ».

En fait, il m’est apparu que le mot « stimulation » accolé à celui d’ « Electro »,en qualité d’épithète, réduisait la portée de cette pratique, la plaçant dans la même famille que la stimulation électrique médicale ou sportive.

On retiendra donc pour l’avenir, dans notre forum, les deux qualifications « Electro-stimulation sexuelle » et « Electro-BDSM ».On verra toutefois qu’il existe ,de mon point de vue, entre ces deux pratiques des passerelles évolutives.

Dans l’ »Électro-stimulation sexuelle » il y a la recherche du plaisir sexuel au travers de courants électriques dédiés,conçus spécialement pour une efficience sexuelle optimale, suppléant les influx nerveux naturels,les dominant, et permettant de conduire des masturbations « mains libres »,libres comme l’esprit qui peut parallèlement vaquer à d’autres occupations, lecture, somnolence…Même le mouvement et le déplacement peuvent être libérés par l’utilisation de stimulateurs portables et d’électrodes appropriés.

L’intéressé(e), « auto-electro-masturbateur »,pourra ainsi ronronner des heures au rythme des routines électriques et pousser de temps à autre et à sa seule volonté la puissance de celles-ci vers des niveaux limites supportables, éventuellement, sortir du jeux et se libérer par un orgasme.

Ce n’est pas du BDSM !!

L »Electro-BDSM » s’inscrit dans un contexte et une dimension plus riche, sado-masochiste ,impliquant des rapports de pouvoir et de force ,des liens ,des entraves et des contraintes psychologiques ou (et) physiques de dominant à dominé.

L’objectif premier n’est paradoxalement pas d’atteindre l’orgasme mais d’exacerber les sens et les fantasmes, de prolonger un désir qui éventuellement, à d’autres degrés, sera pris en compte et partagé par le partenaire dominant.(certains prétendent que les rôles de dominants dominés ne peuvent s’inverser.Ce n’est pas mon point de vue, je pense même que l’inversion des rôles est source de richesse d’expérience. En revanche, je pense que l’on ne devrait pas procéder à cette inversion de rôle au sein d’une même séance en raison de phénomènes de saturation, de fatigue, de psychologie…)

On se situe bien au-delà de l’auto-masturbation électrique mains libres primaire mais l’on tend, à mon avis, progressivement vers l’ »Electro-BDSM » en raison de l’évolution naturelle ,au fil des expériences,vers la recherche de plaisirs plus construits, plus épicés.

Alors qu’il n’est pas si simple pour un « auto-masturbateur isolé »de trouver l’éventuel partenaire fantasmé, la machine (le stimulateur électronique) y pourvoira ainsi partiellement par ses routines aléatoires offrant sur des durées indéterminables, des effets surprises allant du ronronnement au coup de fouet électrique en passant par des variations d’intensité, de profondeur et des changements d’origine des signaux d’un canal à l’autre…

Ajoutons à ce tableau la possibilité offerte à «l’auto- masturbateur isolé » de s’auto entraver, suspendre, bonder..pratique que l'on observe couramment dans les vidéos de Xtube et autres

Pour ajouter du piment il aura recours à des électrodes, objets détournés (voire notre article accessoires), transformant ses parties érogènes en « arbres de Noël », tels qu’évoqués par Tigresse

L’ « auto-électro-masturbateur isolé » vient ainsi de passer progressivement ,au fil de ses expériences, de la masturbation électrique mains libres au BDSM, au fétichisme.

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C’est cette analyse de l’évolution de l’électro…qui,de mon point de vue, amènera de plus en plus d’amateurs expérimentés, de plus en plus exigeants dans la recherche du plaisir exacerbé,au delà du recours aux appareils dédiés (l'un n'excluant pas l'autre), vers le BDSM entre personnes ayant de plus en plus de facilités à communiquer.

Assez illustratives, vous trouverez ci après des vidéos Electro-BDSM qui ne me semblent pas frelatées et d’intensité « normale »(malgré les manifestations vocales souvent bien excessives,me semble t'il, des candidats) c'est-à-dire un cran au dessus d’une séance d’ « auto-masturbation-isolée »,constituant des références instructives par comparaison avec des séances BDSM Hard dans d’autres disciplines.

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A ne pas comparer avec la suivante,recourant à une « gégene »,qui relève non pas de BDSM mais plutôt de la torture en Algérie.

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A rapprocher d’une séance vidéo que je n’ai pas réussie à retrouver montrant une jeune femme dont le « dominant » se préparait à brancher les tétons sur une batterie d’auto de type 70 Amp !!!!! A proscrire absolument.

Ce,sans commune mesure avec cet ensemble de scenettes" commerciales " d’électro-féminines.

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Bien à vous

Electre

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