BDSM ou pas ?

Au delà des limites physiques d'un tel exercice ( de ligature,
d'acceptation, de douleur, de résistance à la fatigue au bout
du compte, ...), je me posais la question de savoir si la
contrainte acceptée mais non forcée (par des liens ou par un
enfermement physique quelconque, ...) n'étais pas finalement
plus coercitive encore et donc psychologiquement propice à la
mise en condition souhaitée.

La règle du jeu devient l'enfermement :
tu n'as pas le droit de ... sinon ...,
si tu jouis avant ... tu seras obligée de ...,
tu es un pantin et c'est moi qui ...,
si je suis satisfait de ... alors je te ...
chaque fois que ... tu devras ...

La règle doit bien entendu être appliquée
avec la plus grande rigueur

On satisfait à la fois l'égo du "maitre" et le besoin de contrainte
de la personne "soumise".

Le gros avantage, c'est que cela peut rester très soft ou au
contraire aller très loin. Cela ne nécessite aucun matériel
compliqué. C'est juste une manipulation cérébrale mais
qui peut avoir son efficacité.

Qu'en pensez-vous ?

votre question est ,certes,à bien des égards intéressante, mais je la trouve trop générale.En fait,j'aimerais percevoir de quel côté vous vous situez éventuellement.
Vous placez vous dans le contexte d'expériences BDSM physiques personnelles ou en dehors ?
Il y a en effet dans votre question une certaine errance entre ces deux voies et il en résulte un champ d'investigations trop ouvert.
Entre autres votre paragraphe relatif à "la mise en condition" ne couvre qu'une partie de celle ci et ouvre à lui seul bien des réflexions possibles.
Bien à vous
Electre

Merci de cette réponse Electre,

Vu ma "gigantesque" expérience, je vais dire en dehors
sinon je ne vais pas être capable d'assumer derrière

Plus sérieusement, même si j'ai toujours eu un tempérament
fort et plutôt dominant, je n'ai eu vraiment qu'une expérience de cette
nature, il y a 25 ans et que je décrirais plutôt comme de nature costumière
et gentillette.

Je pense que cela répond au ressenti sur l'errance entre
l'expérience que je n'ai pas et l'affirmation de l'imagination que j'en ai.

Mettons que je réfléchissais à haute voix et que mon habitude
cartésienne professionnelle m'a emporté à chercher intellectuellement
les limites de ce que j'exprimais (points positifs ou négatifs
en fonction d'un certain nombre de paramètres) lors des
trois (avant-)derniers paragraphes. Ceci a influé sur un
hypothétique conditionnel transformé en présent.

Mon propose avait la forme suivante : j'émets une hypothèse,
je regarde ce qu'elle produit et je pose la question pour savoir
si mon analyse est juste ou si je suis à côté de la plaque.

Ce n'était évidemment pas une conclusion basée sur une
comparaison ou une expérience de deux aspects mais une
conjecture.

Evidemment ça ne paye pas parce que vous en relevez
l'incohérence et la faiblesse.

Donc pour résumer le fond de ma pensée et des questions
que je me pose :
1/ jusqu'où faut-il aller pour faire plaisir en BDSM ?
2/ je suis joueur de nature mais suis-je capable de le faire ?
3/ peut-on commencer doucement avec efficacité ou faut-il se jeter dans le bain ?

La question subsidiaire non résolue... "Avec qui ?"
...démontre si c'était nécessaire que je ne suis pas très avancé
et que tout éclairage sera utile

Bien à vous,