Jalousie

Bonjour

Parlons de la jalousie... Je propose quelques questions afin d'impliquer chacun dans le débat ! Des questions auxquelles chacun peut se soustraire en SE répondant "Je ne suis pas jaloux" ou réfléchir plus en profondeur... et trouver, peut être, des réponses qui le rapprocherons des personnes dont la jalousie pèse...

Comment s'exprime MA jalousie ?
Quelque sont les causes de MA jalousie ?
Quelles réponses JE donne a MA jalousie ?
Comment les autres vive MA jalousie ?
Ai-je envie de dépasser MA jalousie ?

Ces questions ne sont, bien sur, qu'un début de mise en situations pour parler de situation plus concrètes que théoriques...

Amicalement
Laurent

Vaste sujet et bonne initiative !

Je ne me sens pas jaloux. Je repasserai pour parler plus en détail de mon expérience vécue, forcément subjective et qui ne concerne que moi. Mais écouter le ressenti des autres est une chose enrichissante. Peut-être pourra-t-on pousser jusqu'aux extrêmes limites la recherche des causes de la jalousie (et de la non-jalousie) ?

A bientôt

tiens je n'avais pas vu ce thème...

je l'élargirai peut être différemment.

que faire pour que l'autre justement ne se sente pas jaloux, lui donner des armes, des aides pour que justement il ne tombe pas dans ce marasme ( cela en est un pour moi, je fuis les jaloux).

j'associe la jalousie à la possession.

je ne l'accepte pas.

de plus, elle ne fait pas partie de mon ressenti.


par contre je l'ai déjà vécue et là, c'est une fin directe dans la relation.

j'ai meme rencontré qq'un en arrivant à la "folie", rongée par elle, se découvrant ainsi sous un autre jour à un certain et j'ai senti à ce moment un danger.

et hop, j'ai immédiatement sauté du bateau.
cela n'est pas charitable mais il faut savoir bifurquer .

Lors du dernier bistrot sexo, j'ai essayer de proposer une voie de réflexion : "La jalousie n'existe pas, car on peut trouver chaque fois un autre nom à la souffrance qui s'exprime a ce moment là". Ma proposition a été rejetée, en bloc, sous prétexte de sémantique.

Et aujourd'hui, face à la question de la jalousie, les réponses sont "je ne suis pas jaloux", autrement dit, je ne donne à aucune de mes souffrances le nom de jalousie...

Celui qui veux s'étudier doit choisir, pour un moment au moins, une direction de réflexion...

Pour choisir, avec vous, une voie qui ne soit pas déjà rejetée, j'ai donc ouvert mon dico (Petit Larousse 1980) pour savoir ce que veux dire en français actuel le mot jalousie :

Jalousie : Dépit de voir un autre posséder ce que l'on voudrait pour soi || sentiment d'inquiétude douloureuse face a l'infidélité.

Dépit : chagrin mêlé de ressentiment, dû a une déception

Bien sur il faudrait définir les mots infidélité et fidélité. Je propose un autre post pour cela
https://carres-helene.variousforum.com/forum-la-relation-dans-tous-ses-etats-f32/fidelite-t274.htm#788

En lisant les définitions, des moments de ma vie, récents, me sont venus comme exemple de ces définitions.

Pas vous ?

Amicalement
Laurent

Aller hop j'attaque de front le fond de la discussion. Un peu provoc c'est vrai , mais qui explique bien ma position.

Je ne me sens pas d'un naturel jaloux. Mais j'ai déjà éprouvé ce sentiment.
En y repensant je ne me trouve pas d'excuses, c'était toujours un sentiment où le Moi exacerbé s'arroge le droit de demander des comptes à autrui sur ses envies.
Parce qu'on se sent délaissé...
Parce qu'on n'est plus son unique centre d'intérêt...
Parce que notre petite fierté en prend un coup...
Parce qu'on n'a pas envie de redéfinir notre avenir...
Parce qu'on le vit comme un échec et qu'on craint le jugement des autres...
Parce qu'on s'était promis fidélité...
J'ai été fidèle alors j'exige la réciproque...
etc...

En somme, il n'y a rien de très beau dans ce sentiment.

On crie, on gesticule, on essaye d'influencer l'autre, le faire changer d'avis.
On exibe sans pudeur notre propre souffrance, dans l'espoir de culpabiliser.
On explique que si on est jaloux c'est qu'on aime.
On veut (re)devenir son unique centre d'attention. On veut qu'il soit notre satelite, le visage toujours tourné vers nous.
On se convainc que notre jalousie est légitime car on 'souffre'.
Bref, pour toutes ces raisons on s'octroie le droit d'empoisonner la vie de l'autre.

Chantage, coups bas, coups tout court vont souvent de pair avec la jalousie. Les sentiments qui se ressemblent s'assemblent...

Pour ce qui est des coups physiques ou psychologiques, le non passage à l'acte ne rend pas la jalousie plus digne pour autant. (il n'y a pas de bonnes et mauvaises jalousies)

Non vraiment, j'ai du mal à respecter la jalousie.
Il y a longtemps je la croyais légitime, mais je ne le pense plus. Pourtant les habitudes sont dures et encore cette foutue culpabilité qui revient chaque fois que je pense à moi avant de penser à épargner la jalousie d'autrui. Encore du chemin à faire.

Je maintiens donc ma position prise lors du dernier bistro sexo : je n'aime pas l'emploi du mot 'souffrance' appliqué à la jalousie : il ne convient pas d'appliquer ce mot à l'agresseur... (je sais c'est dans l'air du temps de toujours trouver une excuse aux agresseurs, comme si on voulait à tout prix prouver que l'humain est foncièrement bon et que s'il 'pêche' c'est qu'il y a une bonne raison, de préférence indépendante de sa volonté. Notre auto-satisfaction en tant qu'espèce parfaite est ainsi préservée.)

je voulais reprendre une de mes phrases, mal comprise par qq'un:

"...j'ai meme rencontré qq'un en arrivant à la "folie", rongée par elle, se découvrant ainsi sous un autre jour à un certain et j'ai senti à ce moment un danger..."

cette phrase singifiait que l'on peut être, avec un jaloux, dans un comportement dédoublé , ainsi de l'être adorable, on peut se retrouver en face à face avec un autre personnage, dangereux et voire meme fou comme cela m'est arrivé avec un italien fou d'amour mais fou qd mm qq part qd j'ai cru qu'il allait me tuer dans un de ces excès de folie jalouse.