Quelques réflexions entre « être et exister »…
C’est le regard que l’on porte qui donne matière à l’estime, fait exister autant le corps que l’âme ou l’esprit… Cette reconnaissance sensuelle, émotionnelle, sexuelle et spirituelle de l’être dans sa globalité est à mon sens primordial.
Se sentir exister partiellement est souffrir parfois d’une estime imparfaite, partielle ou emprisonnante du regard de l’autre ou de nos proches.
L’intimité réduite à soi-même donne à l’estime de soi l’envie du dépassement mais ne peut se délivrer que du partage.
Ouverture et centrage sur soi sont une « respiration » qui vient autant de soi que du rapport au monde.
Parfois on soufre du regard de l’autre, d’apprendre à voir et caresser la réalité profonde et légère à la fois… Eviter l’enfermement des images, un regard généreux qui ouvre l’horizon sans dicter la route…
Cette quête de soi et de l’altérité, d’une liberté intime mais qui ne se limite pas à mon nombril, me donne l’envie du partage, d’apprendre à écouter le corps, de donner sens au sensible dans ce chant mélodieux.
Jean-jean