"Malheureusement" Chav a raison de garder le mystère.
Il mettrait cette sexologue, ce forum, vous et moi en danger
puisque donner son nom reviendrait à faciliter
ou à rendre possible une sexualité en échange d'un tarif.
Ce qui, en France, consisterait à dire que
nous facilitons un échange prostitutionnel
et donc à faire de chacun de nous un proxénète.
Sbroof, pour répondre à votre question,
Muriel, qui n'est pas sexologue mais sexothérapeute
recevait en région parisienne avant.
D'où peut-être votre souvenir légèrement tronqué
Le terme de sexologue est réservé
- aux médecins sexologues
- et aux psycho-sexologue
les deux disciplines ne pouvant être exercées
qu'après un assez long passage par l'université,
l'un en médecine, l'autre en psychologie
puis une spécialisation en sexologie "institutionnelle".
Ce qui n'est pas obligatoire pour d'autres pratiques en sexothérapies.
Pour les sexologues, et en particulier les médecins sexologues,
il est donc contraire à l'éthique et à la loi d'avoir une quelconque
pratique sexuelle avec leur patient-e
sous peine de sérieux problèmes avec leur Ordre,
ordre des médecins, par exemple.
Souvenez-vous des affaires Tordjman et Dietrich, entre autres.
Votre recherche doit donc se faire en dehors des sentiers institutionnels
si vous estimez vraiment que vos difficultés
ne peuvent pas trouver d'écho et d'aide auprès des sexologues,
ce qui reste à voir... En avez-vous rencontrer quelques un-es ?
Mon expérience me dit que déjà beaucoup
de questions, de timidités, de freins
peuvent être compris voire dépassés
accompagné par un psycho-sexologue...
Reste à rencontrer celui ou celle qui vous conviendrait.
Et pour ça, comme pour n'importe quelle thérapie
ou n'importe quelle "relation d'aide",
il est souvent nécessaire d'en rencontrer plusieurs,
d'essayer de "sentir" avec chaque
comment l'intérêt mutuel se présente
puis de s'engager dans un processus de travail
régulier et sérieux sans espérer de miracles.
A 30 ans, on a déjà, au moins, 10-15 ans
de "programmation intérieure".
Ce n'est pas quelques séances, fussent-elles sexualisées,
qui peuvent suffire à permettre de vrais changements en soi.
Et ce n'est pas non plus la 1ère "sexopute" venue
(terme dont m'a qualifiée le Canard enchaîné il y a quelques années !)
qui est nécessairement la bonne interlocutrice pour vous.
Pour moi, une relation thérapeutique, donc qui accompagne,
qui soigne - je n'ai surtout pas dit qui guérit - est comme
une relation amoureuse : les deux partenaires de cette relation,
sexualisée ou pas, doivent se choisir avec le sentiment sincère
qu'ils ont un bout de chemin à faire ensemble pour le mieux de chacun.
Je m'arrête, je pourrais faire des heures là-dessus !