Extrait du "rapoort de la 12e PariSMuncH" établi par Wilfried :
"Enfin, je crOis qu'il ne faut pas confondre Fetish et fétichisMe. Pour faire cOurt/caricatural : Fetish riMe aveC Clubbing et respecter le Dress-Code, c'est un effOrt ; FétichisMe riMe aveC Sexe et respecter le Dress-Code, c'est un plaisir... Une piste de réflexiOn : et si, en France, on n'avait pas aSSez de fétichistes ?"
http://www.mmiy.org/V4.00/2008_02_01_archive.html#parismunch20080220Commentaire personnel :
Il me semble surtout que les fétichismes sont très nombreux
mais loin d'être tous représentés, visibles ou revendiqués.
Il me semble aussi que le "monde BDSM" se trompe beaucoup
en ayant le sentiment que SES fétichismes
seraient les seuls fétichismes vécus ou au moins exprimés.
Et enfin, il me semble que l'on aurait tout à fait tort
d'associer systématiquement fétichisme-s et BDSM.
Personnellement, je côtoie, par exemple, un fétichisme
du mohair et de l'angora porté en robe exclusivement.
Une fétichiste de la broderie anglaise
et une autre de la couleur violette.
Plusieurs fétichistes des aisselles très odorifères.
Un autre encore, fétichiste de la soie
dans le cadre de sa masturbation...
Je ne parle pas des nombreux fétichistes des bas ou des collants,
pas nécessairement féminins, et qu'ils portent quotidiennement
dont un qui porte le collant comme seul vêtement de jambes
(sans le "cacher" sous un pantalon)...
Des fétichistes du cunnilingus, des nombrils, des peaux noires,
des corps glabres, des moins de 25 ans, des porteurs de lunettes,
des body-buildeuses...
Et je pourrais en citer beaucoup d'autres.
Presque aucune de ces personnes auxquelles je pense,
ne se situerait, du moins consciemment,
dans une pratique ou une démarche dite SM, DS ou BDSM.
Et si certaines apprécieraient de rencontrer d'autres fétichistes
dans le même registre que le leur, ce n'est sans doute
pas assez "à la mode" pour en faire des soirées ;
ils restent donc assez isolés et pratiquement invisibles, non -sus.
Ou alors, mais c'est une toute autre histoire,
il faut vraiment élargir très, très grand, les notions
de sadomasochisme et de domination-soumission
et là, ceux qui pensent avoir fait le tour de la question
parce qu'ils se pensent dispositaires d'un concept
"modélisable" et (donc ?) commercialisable
ont du boulot ! Le feront-ils ?