Découverte de l'Atlantide

Bonsoir,

Nous venons de convenir d'aller découvrir un sauna, hammam relativement récent à Paris,
qui se trouve près de la gare de Lyon
et qui a le grand mérite d'être totalement mixte, soit :
hommes, femmes, homos, hétéros, bi, sage et moins sage voire franchement sexe...

Esprits pudibonds s'abstenir !!!

Voici le lien :

http://www.atlantide-sauna.com/


Cette rencontre-découverte aura lieu le vendredi 17 février 2006.

L'endroit ouvre de 12 à 22h

Personnellement, j'y serai à partir de 17h


Si ça vous tente...

bonjour.
je connais l'atlantide pour y aller de temps en temps. le grand intérêt de ce lieu est effectivement qu'il est ouvert à toutes les sexualités.
entre gens respectueux, ce lieu peut être vraiment très agréable et même stimulant : tenue plus que légère, hammam délicieux, sauna chaud chaud et....totale liberté des désirs !
bonne découverte ! bons plaisirs !

Bonsoir,

Merci Damien de vos commentaires.
Ils confirment que pour aller à l'Atlantide,
il vaut mieux ne pas avoir froid aux yeux.

C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ajoute une précision personnelle.

Il se trouve qu'au moins deux d'entre vous
m'ont fait part de leur intention de venir vendredi
mais je les connais et sais qu'ils ne sont peut-être pas
préparés à ce qu'ils peuvent rencontrer.

Si donc, vous ne souhaitez pas vous retrouver seul à votre arrivée,
je vous préviens que je ne pourrai sans doute pas être présente avant 18h
contrairement à ce que je disais dans mon premier message.

Mais on peut se tenir au courant par portable interposé.
Le mien sera ouvert à partir de 16h-16h30 environ.

Bonjour,je viens d aller sur le site et je suis agreablement surpris par les tarifs,j essierais d y aller un jour

bonjour LN,
quelle votre impression sur votre découverte de l'Atlantide ?

par expérience, je sais que tout dépend des visiteurs du moment où on s'y aventure...

Bonsoir,

Alors, la soirée à l'Atlantide...

Très instructive ! Autant pour moi
que pour les quelques personnes "étudiantes" aux Carrés d'Hélène
qui avaient choisi d'y aller ce même jour pour la première fois.

Il y avait pas mal de monde, moins quand je suis arrivée vers 19h
d'après ce que l'on m'a dit ensuite mais, bien sûr, peu de femmes.
Très rapidement, je me suis d'ailleurs retrouvée la seule !

Et là, a commencé le ballet des branleurs
tel qu'on peut le connaître dans n'importe quel club
où la sexualité est possible.

Les gays ont été cordiaux, respectueux
voire indifférents à une présence féminine
mais malheureusement, la plupart des autres hommes
hétéros ou prétendus bi ont eu des comportements assez oppressants.

Je dis volontairement "prétendus bi"
car ce sont souvent des hétéros, qui se sentant frustrés,
se "rabbattent" sur une sexualité homo "faute de femmes".
Alors quand une d'entre elles se manifeste, c'est la ruée.

Heureusement que j'étais d'humeur légère
et que ça faisait longtemps que j'avais eu à subir cela
sinon mon agressivité aurait peut-être pris le dessus.

Pour être complète et aussi objective que je le peux,
je dois ajouter que malgré tout,
j'ai passé une très bonne soirée grâce à Pascal,
l'un de mes amis qui m'accompagnait
(et qui peut agréablement accompagner d'autres femmes...)
et à Kamel, un autre homme présent sur place
qui m'a fait un gommage "royal".
Tous les deux ont été sensuels dans une attitude "gratuite"
et assez protecteurs pour que je me sente bien...
aussi à l'abri que possible des regards, des branlettes
et des mains qui n'étaient pas bienvenus.

Si je devais comparer avec le Club Saint Paul que je connais mieux,
je dirais qu'au St Paul, c'est d'abord la détente, les soins
ou le bien-être avec sexualité en option.
Alors qu'à l'Atlantide, c'est d'abord la sexualité
et le bien-être, la tranquillité en option.

Je parle en tant que femme qui, même si elle apprécie
les jeux de séduction, la sexualité, la sexualité très directe
voire une sexualité dite "hard",
n'a pas nécessairement envie de se sentir
comme un os que des dizaines de chiens veulent ronger.

Ce qui m'amuserait, c'est d'organiser
un groupe de femmes à l'aise et "affamées"
qui arriverait en masse au milieu de tous ces hommes...
Je plaisante ! Hummm, pas tant que ça :-)

En conclusion, j'y retournerai certainement
mais en faisant attention à l'humeur dans laquelle je suis
pour ne pas trop me formaliser des comportements "op-pressants"
ou pour en profiter pleinement...
Ce que j'appelle "mes après-midi gourmandes" :-)

Si j'ai prioritairement envie d'un bon hammam,
je choisirais plutôt d'aller au Club Saint Paul.

j'ai pu constaté en effet que ce lieu est assez colonisé par des hommes pas toujours très respectueux des femmes qui ont envie d'y trouver ce qu'elles veulent et pas ce qu'on voudrait leur imposer. le respect n'est il pas la condition première des plaisirs, y compris ceux dits "hard".

par expérience, les visites féminines sont en effet plus agréable qd
un "protecteur loyal" apaise les tentatives d'oppression.

l'idée d'une horde de femmes affamées me semble être une excellente croisade à mener ! et je ne suis pas sûr que tous ces messieurs seraient alors capable de se montrer à la hauteur !!

LN a écrit:

Je parle en tant que femme qui, même si elle apprécie
les jeux de séduction, la sexualité, la sexualité très directe
voire une sexualité dite "hard",
n'a pas nécessairement envie de se sentir
comme un os que des dizaines de chiens veulent ronger.

Bonsoir LN,

d'près le peu que j'en sais, je n'ai pas votre expérience mais je comprends vraiment ce que vous dites car j'ai essayé d'aller 2 ou 3 fois dans un club seule et ça m'a fait peur.

LN a écrit:

Ce qui m'amuserait, c'est d'organiser
un groupe de femmes à l'aise et "affamées"
qui arriverait en masse au milieu de tous ces hommes...
Je plaisante ! Hummm, pas tant que ça :-)

c'est tentant et si vous organisez ça, je veux bien essayer de venir avec vous. j'aurais peut-être moins peur mais est-ce qu'une femme peut regarder ou toucher un homme comme ils le font?

le principe même des lieux de plaisirs, c'est de pouvoir faire aux autres ce que les autres ont envie de vous faire !
"toucher" l'autre si l'autre n'en n'est pas gêné est excellent pour la suite des évènements !!

je comprends la peur éprouvée par une femme seule. malheureusement, le comportement de certains hommes n'est pas de nature à les rassurer, ce qui est tout à fait préjudiciable pour tout le monde

Rencontre du "quatrième type" à l'Atlantide...

Ce mercredi vit ma quatrième visite à l’Atlantide, établissement qui réserve, décidément, bien des surprises.
Ce fut pour moi l’occasion d’une rencontre peu ordinaire qui depuis engendre bien des questions.

En milieu d’après-midi, un couple s’installe près de moi, dans le hammam.
Lui, Christian, homme d’une cinquantaine d’année, d’une corpulence assez forte et pour ce que j'ai pu en saisir, d’un tempérament visiblement dominant, extraverti et loquace.

Elle, Antonya, plus réservée de personnalité mais son entrée dans le hammam ne passa pas inaperçue du fait de sa stature. D’un premier abord je penchais pour un « mannequin ». Un mètre quatre-vingt cinq, une sature fine et élancée, une apparence extrêmement soignée un soupçon de traits masculins sur le visage et quelque peu maniérée me fit changer d’idée quelques instants plus tard et je « la/le » pris pour un travesti.

Mais quel travesti !!!!

Sauf que je fûs amené à changer de nouveau d’avis, quelques minutes plus tard, lorsque son peignoir s’entrouvrit dans le hammam. S’il s’agissait d’un travesti, manifestement quelques « attributs » auraient du être… visibles !

Alors qu’ « il/elle » avait quitté le hammam, provoquant du même coup un grand vide car « la meute » la/le suivait de près, je restais un moment et entamais une petite discussion avec Christian.

C’est ainsi que j’appris, au bout de quelques minutes, qu’il ne s’agissait pas d’un travesti comme je l’avais soupçonné un moment, mais d’un transsexuel opéré.

Et déjà, là, en écrivant ces lignes, j’hésite…
Peut-être aurai-je dû orthographier « transsexuelle opérée », je ne sais pas…

Premier choc…
C’était la première fois que je rencontrais quelqu'un de cette nature…
J’eus même du mal à y croire et crus que Christian se moquait de moi.

Dans la confidence, un peu plus tard, Christian me dit qu’il exerçait comme Psychanalyste et qu’Antonya était l’une de ses patientes et que, se rendre dans ce genre d’établissement, était pour eux une manière de travailler sur la névrose d’Antonya pour mieux la comprendre et cerner sa personnalité…

Mais, nom de Zeus, quel corps !
Que de « travail », de soins et d’entretien de sa personne « il/elle » devait observer…

Pour ce que j’avais réussi à entrapercevoir, esthétiquement, l’intervention chirurgicale qu’« il/elle » avait dû subir me semblait parfaite.
Les attributs masculins avait fait place à un pubis dont la toison semblait taillée au millimètre.
Je n’ai pas eu la possibilité et je le regrette, de poursuivre plus avant mes investigations visuelles…

Pourtant, cette personne m’intriguait beaucoup et je me retrouvais de nouveau près d’elle, quelques instants plus tard, dans le sauna.
Ma curiosité, alliée à une certaine intrigue assaisonnée d’un soupçon d’excitation furent les plus forts.
Je posais une main sur sa jambe puis m’enhardissais bientôt à caresser cette jambe toute entière.
Plus tard encore, je me surpris à réaliser que ma main malaxait sa poitrine légèrement gonflée.

Tout dans mon esprit se brouillait et j’eus toutes les peines du monde à essayer de rester maître de moi-même.
Mais qu’est-ce que je faisais là ?
Qui étais-je en train de caresser ?
Où en étais-je ?
S’agissait-il d’une femme ou d’un homme ?
Où en étaient mes tabous dans la grande bataille qui se livrait dans les méandres de mon esprit ?
Et par conséquent se posaient bien sûr les questions d’une « homosexualité » ou à tout le moins d’une certaine « bisexualité ».

Mais finalement après tout, l’important n’était-il pas tout simplement que je prenais plaisir à caresser cette personne ?

Troubles, troubles, troubles donc…

Je fus « invité » à prendre part à un « câlin » plus intime que ce couple souhaitait s’offrir, dans une des alcôves du sous-sol, près du sling.
Mais Christian ayant posé clairement la question de la bisexualité et je préférais me défiler…

Le pas, ce jour-là, me semblait trop important pour être franchi et même si la question de la bisexualité se pose à moi depuis un temps, c’est d’abord avec mon « Pygmalion à moi » que je veux l’aborder et peut-être même, si l’occasion se présente un jour, franchir le pas, ayant déjà en tête un certain nombres de désirs et d’idées sur ce sujet.

Et puis peut-être d’ailleurs que je fis bien de m’abstenir car je n’étais pas encore au bout de mes surprises.

Par un des orifices aménagés, ceux que l’on appelle « glory hole », je descendis observer ce qui se passait dans l’alcôve. Ces deux-là allaient « bon train » et j’assistais même à mon premier fist sur un homme.
Antonya était en train de fister Christian et n’y allait pas de main morte (si j’ose dire…)

Assurément, que d’émotions pour cette petite journée.

Non seulement, je faisais la connaissance de ce couple "hors normes", mais j’étais également aussi, quelque part, le "spectateur-observateur" intrigué de ce qui pouvait fortement ressembler à un des moments d'une séance de "Psychanalyse Tantrique" qui se déroulait sous mes yeux.

Je terminerai enfin mon récit en disant que si par le plus grand des hasards, ces deux personnes se reconnaissent un jour dans ce récit, qu’elles sachent que j’ai eu grand plaisir à faire leur connaissance.

Bien amicalement à toutes et tous,

Galatée

Fantasme ou réalité...il est vrai que ,parfois, les deux se melangent....

CHAV a écrit:

Fantasme ou réalité...

Bonjour,

J'ai bien peur de ne pas vous suivre tout à fait.

Pourriez-vous développer un peu plus votre propos ?

Bien à vous,

Galatée

Bonsoir,

Après re-re-lecture de votre message, Galatée,
j'ai enfin réuni quelques réflexions et commentaires :

- Pour moi une personne est transsexuelle
tant qu'elle est en cours de transformation,
tant qu'elle est en cours de traverser d'une rive vers l'autre.
Donc, la personne que vous avez rencontrée n'est plus transexuelle
mais femme si sa transformation, sa traversée est terminée
et qu'elle est maintenant sur l'autre rive.

- Dans cette logique, la question de l'homosexualité
ou de la bisexualité ne se pose pas :
C'est une femme que vous avez carressée.

- Il en serait autrement si vous aviez été en relation
avec une personne d'un genre qui s'habille, se travestit,
se transforme avec les attributs de l'autre genre.

Et encore... Que dire des hommes qui sortent avec des femmes
dont la tenue est plus proche de celle traditionnellement
portée par des hommes : un pantalon, un tee-shirt, une veste,
des chaussures plates et des cheveux courts ???

Et que dire des hommes qui portent des jupes masculines
et se sentent absolument hétéros ?

- Maintenant, ledit Christian peut raisonner autrement
et donc légitimement poser le préalable de la bisexualité...
qui est peut-être sa question à lui d'ailleurs.

- Je ne sais pas s'il s'agissait d'une séance de Psychanalyse tantrique...
Il ne suffit pas qu'un thérapeute et son patient aient une relation
physique, sexuelle ou amoureuse pour qu'il en soit ainsi.

Qu'ils aient échangé des gestes sexuels est une chose.
Qu'ils aient travaillé dessus, en amont et/ou en aval en est une autre.

S'il y a eu travail d'analyse, vous avez peut-être "participé"
à une séance ou à un extrait de séance de Psychanalyse tantrique.
Si ce travail n'a pas eu lieu avant et/ou après, voire pendant,
vous avez "participé" à un passage à l'acte.

Mais, ça, ça ne regarde que les deux protagonistes :
Christian et Antonya.

Vous, ce qui vous regarde, c'est ce qui s'est passé
en sentiments, émotions, pensées en vous et pour vous.

Et si vous êtes un de mes patients,
ce que je ne sais pas puisque vous écrivez avec un pseudo,
ce que vous avez vécu ce jour-là pourra faire l'objet
d'une de nos séances d'analyse tantrique.

Que ce soit réalité ou fantasme n'a aucune importance,
n'en déplaise à ce cher Chav...

Bonjour LN,

Certains éléments de votre réponse me laisse perplèxe et/ou suscitent de nouvelles interrogations...

LN a écrit:

- Pour moi une personne est transsexuelle
tant qu'elle est en cours de transformation,
tant qu'elle est en cours de traverser d'une rive vers l'autre.
Donc, la personne que vous avez rencontrée n'est plus transexuelle
mais femme si sa transformation, sa traversée est terminée
et qu'elle est maintenant sur l'autre rive.

- Dans cette logique, la question de l'homosexualité
ou de la bisexualité ne se pose pas :
C'est une femme que vous avez carressée.

C'est là où j'ai le plus de mal à vous suivre.
J'entends ce que vous dites, mais...

- Que faites-vous des "éléments naturels, biologiques, chimiques, physiologiques" qui caractérisent l'essence de chaque Être Humain ?

- Que faites-vous de la sensibilité de l'individu, qui réagit aux hormones ou aux "horloges biologiques" quant elles sont régies par la nature même de ce qui nous caractérise, homme ou femme ?

C'est la première fois que l'occasion m'a été donnée d'approcher vraiment ces notions de "transsexualité", et de "bisexualité".

J'essaye de garder une ouverture d'esprit aussi large que possible mais j'ai du mal à comprendre.

J'ai du mal sur ces questions à me "détacher" de ce qui est peut-être du domaine du "cliché" ou bien encore de la "norme".

Pour moi, on naît "homme" ou "femme", avec tout un ensemble de composantes qui assemblées les unes aux autres nous construisent dans notre globalité.
Pour extrapoler un peu et tenter de mieux synthétiser ma pensée, je veux sous-entendre par là que notre personnalité, notre sensibilité d'homme ou de femme est "écrite" et "inscrite" dans nos gènes.

C'est un peu ce qui explique, pour moi, que "hommes" et "femmes" sont si souvent différents dans l'approche qu'ils ont des choses, notamment, dans le domaine de la séduction et des rapports amoureux.

Combien de fois ai-je entendu dire qu'une femme recherchait une "certaine sensibilité" dans l'approche de la séduction alors que l'homme, lui, était généralement sur des voies différentes...

Je veux bien entendre que la vie ou plutôt les "processus naturels" subissent, de temps en temps des "incidents".

Et je veux bien encore entendre que, parfois, cela puisse engendrer des "troubles de la personnalité" chez certaines personnes au point que ces dernières ne sachent pas vraiment ni qui ni ce qu'elles sont.

Je comprends aussi les envies de certaines personnes à rechercher si chez "l'autre sexe" elles ne rencontreraient pas des choses plus proches de leur propre sensibilité.

Je veux bien "concevoir" encore que pour certains, une intervention chirurgicale soit nécessaire voire, le dernier recours à de trop grandes "souffrances".

Mais dans le cas d'Antonya, par exemple, si la chirurgie est capable de faire disparaître les "attributs masculins" et de modifier la biologie humaine pour y "modeler", à la place, quelque chose ressemblant à un sexe féminin je ne crois pas, à moins que je ne me trompe du tout au tout, qu'il soit possible de recréer l'appareil génitale féminin dans son ensemble et sa complexité. Or, il me semble bien que nombre de nos agissements, de nos émotions, de nos libidos et de nos ressentis sont liés à la nature même de ce que nous sommes et donc intimement reliés à la nature de nos organes génitaux.

Même si la "transformation" s'est effectuée dans les termes que vous avez souligné, ne pensez-vous pas qu'il "manquera" certains éléments pour être réellement femme ?

Ma perception des choses peut changer, bien sûr...
Mais aujourd'hui, lorsque je repense à ce que j'ai pu vivre, à ce moment à l'Atlantide, je n'arrive pas à m'ôter de l'esprit que pour moi, il "manquait" à Antonya "des choses" pour que je perçoive cette personne avec laquelle je me trouvais, comme une femme à part entière, dans tout son Être...

A mesure que ma réflexion avance, je ne peux pas m'empêcher non plus de me dire quelque part que... "ce n'est pas naturel"...
C'est peut-être idiot, je ne sais pas, mais cela représente en moi un certain frein à mon ouverture d'esprit...

Lorsque je "regarde" une femme, je ne peux m'empêcher de voir en elle ce qui la caractérise, biologiquement parlant, notamment au niveau de ses organes de reproduction.

De cette vision, j'opère inconsciemment le plus souvent, un lien avec ce que je peux percevoir de cette personne en terme de "sensibilité"...

Même si j'essaie d'ouvrir mon esprit, il ne me semble pas concevable, au jour d'aujourd'hui, de considérer Antonya comme une femme à part entière.

Il me semble que je vais devoir "élargir" mon vocabulaire et revoir ma perception des choses...

Pour moi, on naît "homme" ou "femme".
Les "travestis" et à fortiori les "transsexuels" sont des "égarés dans le processus naturel".

Je connaissais leur existence, mais jusqu'à ce que je sois "confronté" à ces personnes, la question de la "classification" de mes rapports et relations avec elles ne se posait pas à moi.

Ce qui m'horrifie peut-être le plus en écrivant ces lignes est de me rendre compte qu'au delà de la classification réductrice que "je me suis faite" dans l'ordre de certaines choses au point d'avoir créé une "case" "égarés dans le processus naturel" c'est que, en fait, ces personnes ne semblaient peut-être pas vraiment "compter" ni même "exister" pour moi !

Je veux bien avoir tort ou bien entendre que ma vision des choses est à ce jour "réductrice" ou "étriquée", mais tout ceci me permet de faire un premier point sur ces choses, d'observer et de dresser un premier constat quant à ces questions.

Ce n'est en fait que maintenant que "je me réveille" ou plutôt que "je m'éveille" quant à ces sujets et je me rends compte que d'une part le réveil est "difficile", mais aussi que nombre de questions restent entières...

LN a écrit:

- Maintenant, ledit Christian peut raisonner autrement
et donc légitimement poser le préalable de la bisexualité...
qui est peut-être sa question à lui d'ailleurs.

Euh... en fait, je crois que vous avez raison.
C'est pour lui qu'il m'a semblé qu'il posait la question de la bisexualité, par rapport à un possible câlin entre lui et moi qui à ses yeux semblait revêtir un caractère "obligatoire" si je choisissais de les accompagner...

Or, j'étais déjà suffisament "accaparé" par "l'affaire Antonya" et toutes les questions qui se posaient alors déjà à moi sur le moment pour ne pas saisir tout le sens des propos du-dit Christian...

Et puis, après (une courte) réflexion, il ne me disait rien d'entrer en relation sexuelle avec lui...
Il ne m'attirait pas vraiment et je ne crois pas vraiment... qu'il soit mon type de.....
Où là lààààààà mais qu'est-ce que je dis là encore !!!

LN a écrit:

- Je ne sais pas s'il s'agissait d'une séance de Psychanalyse tantrique...
Il ne suffit pas qu'un thérapeute et son patient aient une relation
physique, sexuelle ou amoureuse pour qu'il en soit ainsi.

Qu'ils aient échangé des gestes sexuels est une chose.
Qu'ils aient travaillé dessus, en amont et/ou en aval en est une autre.

S'il y a eu travail d'analyse, vous avez peut-être "participé"
à une séance ou à un extrait de séance de Psychanalyse tantrique.
Si ce travail n'a pas eu lieu avant et/ou après, voire pendant,
vous avez "participé" à un passage à l'acte.

.../...

Vous, ce qui vous regarde, c'est ce qui s'est passé
en sentiments, émotions, pensées en vous et pour vous.

Tout à fait d'accord. Vous avez réussi à synthétiser ma pensée bien mieux que je ne l'avais fait... Merci !

Bref, que de questions encore en perspective...

Un grand merci pour les mines d'informations que l'on trouve sur votre site ainsi que pour l'espace de discussion que constitue ce forum.

Amicalement,

Galatée.

Bonsoir Galatée,

Votre commentaire suppose de nombreuses réflexions
que je n'ai pas vraiment le temps et la force de faire maintenant.

En revanche, je viens de "tomber" par (non) hasard
sur cette étude du texte "Orlando" de Virginia Woolf.

Dans cette oeuvre, Virginia Woolf pose d'excellentes questions
qui touchent à l'androgynie et à la bisexualité...

Ce que j'apprécie chez cet auteur
c'est son détachement, en tous cas, sa distance
par rapport au biologique.

http://membres.multimania.fr/dberdot/maitrise/expose3/

Merci LN pour ces informations.

@ bientôt,

Galatée.

Bonjour à tous et à toutes, je suis nouvellement inscrit ^^

J'ai lu avec plaisir vos commentaires sur cet endroit. Au début c'était 'Chouette, cet endroit me parait un coin pas mal pour se détendre et rencontrer des personnes désinhibées... j'ai bien envie d'y aller faire un tour' bref, ma Libido qui prend le contrôle de la machine

Puis au fur et à mesure je me suis demandé si je m'y trouverais vraiment à l'aise. J'ai fréquenté à quelques reprises des lieux de.... liberté , mais je ne suis pas un habitué.
Peut-être parce qu'à ces occasions je me rends compte qu'il y a plus libéré(e) que moi !
Un peu comme l'impression de goûter un plat délicieux mais trop pimenté, sans y être habitué

J'ai aussi une question que vous avez tous dû vous poser : le risque d'attraper des MST courantes, pas mortelles, mais bon, c'est pas une raison pour ne pas s'en méfier.
Avez-vous des petits trucs (et astuces) pour éviter ces risques dans ce genre de lieux ?

Je reviendrai pour d'autres questions et pour mieux apprendre à vous connaitre.

Enée.