Extrait de la tragédie du Président..une morale à méditer

Un curé va à l'église. En chemin, il entend "cui cui". Il se penche. C'est un oiseau qui a l'aile cassée. Comme il fait froid, le curé le pose au milieu d'une bouse chaude. L'oiseau continue à faire "cui cui". Un renard passe et le mange.
Première morale de l'histoire : un homme qui te met dans la merde ne te veut pas forcément du mal.
Deuxièmme morale : un mec qui te sort de la merde ne te veut pas forcément du bien.
Troisième morale : quand tu es dans la merde, tais toi.

Comment se sortir de la merde sans l'aide de quelqu'un ?

... En essayant de faire confiance
et à son intuition et à ce que notre coeur nous raconte.

Ils en savent plus que notre raison et que notre volonté !

Et puis pourquoi sans l'aide de quelqu'un ?

Vous craignez de vous sentir dépendante ou redevable ???

Bonjour Hélène,


Je reconnais là votre plume....pour resituer le contexte, le point de départ est une fable lue dans le livre de FOG (Giesbert) sur la tragédie du président (Chirac) qui met en évidence sur le ton de l' humour que vouloir aider quelqu'un peut provoquer sa perte...mais c'est vrai que les gens ont souvent peur d'être redevables ou pire pensent que ceux qui les aident ont des arrières pensées...civilisation moderne où l'individualisme est érigé en valeur...chacun pour soi et dieu pour tous....je vous laisse imaginer le sort des non croyants...sourire.....Mais d'après les lectures de vos textes je pense que vous arrivez très bien à concilier individualisme et altruisme......

Bien amicalement

Je crains surtout de me laisser aller.
Influençable, je le suis et je tente avec ma petite intelligence de ne pas m'embarquer dans des situations complexes.
En effet, l'intuition m'aide beaucoup mais certains paramètres m'empêche d'avancer.
Ainsi, lorsque je prends du recul, je m'aperçois que les barrières que je m'impose me protègent et me rendent malheureuse : ah ! quelle vie !
Le monde n'est que paradoxe ...
J'admire les gens qui foncent sans se préoccuper de ce qui les entourent : quelle liberté !
Bien à vous,
Claire

Sans doute que notre vision narcissique d’un moi privé de l’autre, crée une altérité de rivalité.
Narcisse c’est vue en regardant la surface de l’eau, parfois la profondeur provient de la surface… Serions nous aussi le reflet du regard de l’autre ?
Se sentir caressé d’un regard qui ne nous enferme pas, regarder aussi l’inconnu qui s’ouvre…
Ouvrir ce souffle entre nous et les choses, sentir le dedans et le dehors… Entre intériorité et ouverture au monde voila ce qui inspire la liberté de se protéger et de se lancer.
« les gens qui foncent sans se préoccuper de ce qui les entourent » s’enferment aussi sans doute, se privent de ce qu’ils ignorent…
C’est de savoir regarder et écouter l’autre sans enfermer dans une représentation, qui permet d’aider sans rendre captif.
La quête de soi et de savourer la beauté du monde, est dans le regard pas dans les icones..
Bonjour à tous
Jean-jean