L’électrostimulation du sexe masculin procède du même principe que celle su sexe féminin en amplifiant les signaux électriques qui inter actionnent les muscles pelviens.
Pour l’homme, la zone de « travail » se situe entre le méat en passant par le sillon du gland, la racine de la verge, les bourses, la prostate l’anus et l’entrée du rectum (point G de l’homme !).
Les organes composant le sexe masculin étant pour l’essentiel externes (hors la prostate et l’entrée du rectum) et offrant ainsi de nombreux points de contact sensibles. La panoplie des effets est d’autant plus étendue.
Comme pour la femme, il faut y adjoindre la stimulation spécifique des tétons, particulièrement efficace pour provoquer (à la demande) un orgasme ou agrémenté l’aspect BDSM.
L’aspect thérapeutique du renforcement des muscles pelviens existe mais se cantonne, semble t’il, au traitement des insuffisances d’érection !
C’est donc plus dans un but hédoniste que se pratique l’électrostimulation chez l’homme.
L’électrostimulation présente pour l’homme cette intéressante opportunité de pouvoir s’approcher de cette phase de plateau d’avantage réservée aux femmes et en tous les cas difficile à atteindre dans une relation sexuelle classique.
La montée en régime doit cependant s’opérer avec beaucoup de doigté et prudence que chez la femme pour ne pas parvenir si près de l’orgasme que, soit on y bascule irréversiblement avec à la clef une éjaculation et l’ouverture d’une période de rétraction qui « clôt le débat », soit l’on est arrivé à un niveau de saturation avec extinction du « désir de conclure ».
Il n’y a pas de recette précise dans la pose des électrodes et la variété des circuits, expérimentée au fil des séances, construit le savoir faire et entretient l’appétence pour ce jeu. Nous ne croyons pas dans l’addiction à l’électrostimulation ni dans la désocialisation sexuelle qu’elle entrainerait.
En raison de l’absence de contractions musculaires significatives (hors celles de la racine de la verge qui lui font battre la cadence) on peut passer de courants faibles et agréablement confortables à des courants significativement plus élevés entrecoupés de chocs ,de sautes de tension et d’ amplitudes s’assimilant aux pratiques BDSM.
Une séance ainsi contrastée, voire musclée ne laisse ni douleurs musculaires ou cutanées ni brulures ( attention à la lubrification) mais éventuellement une certaine fatigue générale.
Du fait des différences entre l’électrostimulation femmes hommes il n’est pas évident de se servir de l’électrostimulation du sexe masculin comme d’un « starter » à un rapport sexuel classique. L’excitation masculine parait en effet un peu trop « fragile ».
Par ailleurs, dès l’instant ou l’orgasme atteint, une éjaculation se produit, il convient d’interrompre immédiatement l’effet électrique et d’administrer une manipulation douce pour le conclure, sauf à basculer dans l’orgasme forcé ,véritablement douloureux.
Il y a deux sortes d’orgasmes provoqués par une électrostimulation longuement menée :
- L’orgasme avec éjaculation très brutale et puissante (sauf à la contraindre mécaniquement par un cockring de verge serré ou une sonde urétrale de diamètre important) ;
- L’orgasme prostatique, puissant mais doux et continu dans un écoulement volumineux et long (sauf restrictions mécaniques..).
Sans vouloir entrer dans une description trop longue et ésotérique du positionnement des sondes on peut en mentionner deux :
- Une configuration qui s’ouvre à toute la panoplie des effets et peut conduire à l’éjaculation « libre » :
. un anneau unipolaire de 35 mm de diamètre environ au sillon du gland ;
. une courte sonde unipolaire de 15 mm de long et 2 mm de diamètre dans le méat ;
.Un cockring de bourses de 40 mm de diamètre ;
.Un œuf anal unipolaire de 30\35 mm de diamètre.
On connectera le canal A pôle – au méat et pôle + aux bourses et le canal B pôle + au sillon du gland pôle – à l’œuf anal.
- Une configuration qui traverse la prostate et porteuse de sensations interne fortes et puissantes créatrice d’orgasmes prostatiques :
. L’anneau de sillon du gland ;
. Un cockring bipolaire de 50 mm de diamètre à la racine de la verge,un pôle orienté sous les bourses et l’autre sur le dos de la verge ;
. L’œuf anal unipolaire.
On connectera la canal A pôle + à l’œuf anal et pôle – au pôle supérieur du cockring de la verge puis le canal B pôle - à l’anneau du gland et pôle +
au pôle inférieur du cockring de la verge.
L’électrostimulation masculine se prête, du fait de la facilité de sa mise en place et du bon maintient des électrodes, parfaitement à l’autosuffisance solitaire. Elle se prête aussi fort bien aux jeux à deux, les effets surprises provoqués par un partenaire, opérateur expérimenté, demeurant appréciable !
Electre